1Q-4 Évaluation barrière intestinale (LGS)

  • Mauvaise santé buccale, dentaire
  • Problème d’occlusion

1. Dysbiose et infections intestinales

  • Déséquilibre du microbiote intestinal ⟶ diminution des bactéries bénéfiques (Lactobacillus, Bifidobacterium) ⟶ altération de la production de mucus protecteur
  • Candidose intestinale chronique ⟶ production de toxines fongiques (acétaldéhyde) ⟶ inflammation de la muqueuse
  • Infections bactériennes intestinales récurrentes (Clostridium difficile, Helicobacter pylori, SIBO) ⟶ inflammation et perturbation du renouvellement épithélial

2. Facteurs alimentaires

  • Gluten (blé moderne, gliadine) et caséine ⟶ stimulation de la zonuline ⟶ ouverture anormale des jonctions serrées
  • Excès d’aliments à IG rapides et hyperglycémie chronique ⟶ glycation des protéines intestinales ⟶ altération de la barrière
  • Déficit en fibres prébiotiques ⟶ réduction de la production de butyrate (nourriture des entérocytes) ⟶ affaiblissement de la muqueuse
  • Excès de protéines ou de graisses animales oxydées (aliments ultra-transformés, viandes grillées, AG trans) ⟶ stress oxydatif intestinal
  • Présence de pesticides et perturbateurs endocriniens ⟶ augmentation de l’inflammation intestinale et du stress oxydatif

3. Facteurs liés au mode de vie

  • Sport d’endurance excessif (ischémie-reperfusion) ⟶ augmentation de la perméabilité intestinale transitoire
  • Jeûne prolongé sans adaptation progressive ⟶ diminution de la production de mucus protecteur
  • Stress chronique et activation excessive du système nerveux sympathique ⟶ hypoperfusion de la muqueuse intestinale ⟶ baisse de la régénération cellulaire

4. Médicaments et traitements agressifs

  • AINS (ibuprofène, aspirine, etc.) ⟶ inhibition des prostaglandines protectrices ⟶ augmentation de l’inflammation intestinale
  • Corticoïdes prolongés ⟶ atrophie de la muqueuse intestinale
  • Chimiothérapie et radiothérapie abdominale ⟶ destruction des cellules intestinales et ralentissement de la réparation tissulaire
  • Alcool chronique ⟶ destruction directe des jonctions serrées et inflammation persistante

5. Déséquilibres hormonaux et carences nutritionnelles

  • Déficit en œstrogènes (ménopause, syndrome des ovaires polykystiques – SOPK) ⟶ altération du microbiote et de la régénération épithéliale
  • Obésité et résistance à l’insuline ⟶ activation chronique des voies inflammatoires intestinales
  • Carences en zinc, vitamine D, vitamine A, glutamine ⟶ affaiblissement des jonctions serrées et de la réparation cellulaire
  • Carence en magnésium ⟶ altération de la régulation du stress et des réponses inflammatoires

6. Déficience enzymatique et mauvaise digestion

  • Hypochlorhydrie et insuffisance enzymatique pancréatique ⟶ digestion incomplète des protéines ⟶ augmentation de la charge antigénique intestinale
  • Déficit en enzymes digestives et en bile ⟶ stagnation alimentaire ⟶ prolifération bactérienne et inflammation intestinale
  • Altération de la fonction karcher –> pullulation bactérienne au niveau de l’intestin grêle
  • Altération de la fonction digestive –> troubles digestifs, constipation. Déficit vitamine liposoluble (A,D,E,K). Déficit absorption des graisses, notamment les oméga 3
  • Altération de la fonction de détoxication

1. Dysbiose et pullulation bactérienne

  • Altération de la barrière intestinale ⟶ passage accru de bactéries pathogènes ⟶ augmentation du risque de SIBO et de candidose chronique
  • Inflammation intestinale persistante ⟶ augmentation de la perméabilité des jonctions serrées ⟶ cercle vicieux d’aggravation
  • Production excessive de métabolites toxiques (LPS – lipopolysaccharides, amines biogènes) ⟶ surcharge hépatique et inflammation systémique

2. Troubles digestifs et malabsorption

  • Diminution de la digestion et de l’absorption des nutriments ⟶ carences en vitamines liposolubles (A, D, E, K)
  • Déficit d’absorption des graisses et des oméga-3 ⟶ augmentation du risque inflammatoire et de troubles métaboliques
  • Ballonnements, diarrhées, constipation alternante ⟶ perturbation de la motilité intestinale
  • Mauvaise tolérance aux aliments riches en FODMAPs ⟶ exacerbation des symptômes digestifs

3. Hyperstimulation du système immunitaire

  • Augmentation du passage d’antigènes alimentaires ⟶ hypersensibilité immunitaire ⟶ risque accru d’intolérances alimentaires (gluten, caséine, histamine)
  • Activation chronique du système immunitaire ⟶ augmentation du risque de maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, lupus, sclérose en plaques)
  • Réduction de la tolérance immunitaire intestinale ⟶ inflammation persistante et risque d’aggravation des MICI (Crohn, RCH)

4. Augmentation du stress oxydatif et de l’inflammation systémique

  • Translocation des lipopolysaccharides (LPS) bactériens ⟶ activation des macrophages et libération de cytokines inflammatoires (IL-6, TNF-α, IL-1β)
  • Surcharge hépatique et perturbation de la détoxification ⟶ risque de stéatose hépatique et fatigue chronique
  • Altération de la barrière hémato-encéphalique (BHE) ⟶ neuroinflammation ⟶ troubles cognitifs, brouillard mental, anxiété et dépression

5. Impact sur le métabolisme et les hormones

  • Résistance à l’insuline et prise de poids ⟶ inflammation chronique favorisant le syndrome métabolique
  • Dysfonctionnement de l’axe intestin-cerveau ⟶ diminution de la production de sérotonine (impact sur l’humeur et le sommeil)
  • Perturbation hormonale (œstrogènes, cortisol, thyroïde) ⟶ augmentation du risque de déséquilibres endocriniens (hypothyroïdie, SOPK, fatigue surrénalienne)
Marqueurs de porosité

  • Test Lactinol – Mannitol
  • Zonuline (marqueur porosité du grêle) (sang ou selles)
  • LBP (marqueur pathologique quand augmenté) — colon
  • Alpha 1 antitrypsine (selles – médical) augmente que quand grave porosité
  • IgG alimentaires

Marqueurs de porosité intestinale

  • Test Lactulose-Mannitol (L/M ratio)
    • Principe : Mesure de l’absorption différentielle de deux sucres (lactulose et mannitol) après ingestion.
    • Interprétation :
      • Ratio L/M augmenté ⟶ hyperperméabilité intestinale (lactulose absorbé en excès)
      • Ratio L/M diminué ⟶ atrophie villositaire (malabsorption globale)
  • Zonuline (sang ou selles)
    • Principe : Protéine régulant l’ouverture des jonctions serrées dans l’intestin grêle.
    • Interprétation :
      • Zonuline augmentée ⟶ altération de la barrière intestinale, souvent liée à la consommation de gluten ou à une dysbiose.

Marqueurs de l’inflammation et de la perméabilité colique

  • LBP (LPS-Binding Protein)
    • Principe : Protéine se liant aux lipopolysaccharides bactériens (LPS) circulants.
    • Interprétation :
      • LBP augmentée ⟶ translocation bactérienne via une hyperperméabilité colique, activation immunitaire systémique.
  • Alpha-1 antitrypsine (selles)
    • Principe : Marqueur d’inflammation et de perméabilité intestinale sévère.
    • Interprétation :
      • Alpha-1 antitrypsine augmentée ⟶ fuite protéique intestinale, souvent associée à des atteintes graves de la muqueuse (ex. : maladie de Crohn active).

Marqueurs immunitaires et alimentaires

  • IgG spécifiques alimentaires (panel IgG)
    • Principe : Détection d’anticorps de type IgG dirigés contre des antigènes alimentaires (hypersensibilité retardée).
    • Interprétation :
      • IgG alimentaires augmentées ⟶ perméabilité intestinale facilitant le passage de macromolécules alimentaires ⟶ activation immunitaire chronique.
  • Calprotectine fécale
    • Principe : Marqueur d’inflammation intestinale neutrophile.
    • Interprétation :
      • Calprotectine augmentée ⟶ inflammation intestinale active, utile pour différencier une MICI d’un syndrome de l’intestin irritable.

Marqueurs complémentaires (selon le contexte clinique)

  • CRP ultrasensible (hs-CRP)
    • Principe : Marqueur systémique d’inflammation.
    • Interprétation :
      • hs-CRP augmentée ⟶ inflammation systémique de bas grade, souvent associée à une dysbiose et à une hyperperméabilité intestinale.
  • Dosage des acides gras dans le sang (profil lipidique)
    • Principe : Évaluation de l’absorption des graisses, utile pour détecter une malabsorption secondaire à un LGS.
    • Interprétation :
      • Déséquilibre en oméga-3/oméga-6 ⟶ possible altération de l’absorption des graisses, impact sur l’inflammation.