BM – Le terrain génétique de la détox

Il ne sert en effet à rien d’évaluer la détox et de lancer une détoxification hépatique si l’écosystème intestinal n’est pas assaini. En cas de porosité, de dysbiose de putréfaction, d’inflammation intestinale, une importante quantité de métabolites ou de molécules antigéniques vont passer de l’intestin au foie via un système veineux (appelé système porte) qui relie directement les deux organes. Le foie est donc la première victime des troubles de l’écosystème intestinal : sa surcharge d’activité de détoxification est alors garantie – sa fatigue aussi !

Une évaluation de la détox sera donc en premier lieu une évaluation de l’intoxication potentielle par l’intestin ! Si vous avez un bilan des métabolites urinaires qui révèle une dysbiose de putréfaction, ou une porosité intestinale, il faut prendre en charge cette dysfonction avant d’entamer une détox.

Terrain génétique de la détox

Forces et faiblesses des terrains de détox

Des milliers d’enzymes hépatiques participent à ce travail de nettoyage. Une des grandes familles d’enzymes de détox porte le nom de cytochrome P450 : il en existe en tout 18 000 ! Or, les enzymes de détox hépatiques sont soumises à un très fort polymorphisme génétique. Cela signifie que notre capacité de détox de tel ou tel produit est totalement personnelle. Certains posséderont des enzymes peu efficaces pour détoxifier le glyphosate (pesticide) ; pour d’autres, ce sera la détox des phtalates (perturbateur endocrinien) qui posera problème ; d’autres encore seront plus vulnérables aux produits cancérigènes du tabac.

Le gène

GSTM1 participe à la seconde phase de la fonction hépatique. Le gène est chargé d’éliminer les xénobiotiques, les agents cancérigènes et les autres produits du stress oxydatif.

Votre résultat

Vous avez une délétion de gène, ce qui signifie que l’enzyme hépatique en question est manquante. Très grande sensibilité aux produits chimiques, à l’asthme et aux autres infections respiratoires ainsi qu’au stress oxydatif. Les fumeurs ont un risque accru de maladie coronarienne.

Conseil(s) nutrition

  • Ajouter des oignons, du chou et d’autres légumes crucifères comme le radis à votre alimentation
  • Ajouter beaucoup d’autres légumes, de pommes et de baies à votre alimentation
  • Évitez les aliments fumés

Suppléments

  • Ajouter Sulforaphane ou DIM (diindolylméthane)
  • Privilégier les antioxydants polyvalents

A noter

  • Éviter également les xénobiotiques ou les substances chimiques étrangères à l’organisme (BPA).
  • Éviter l’exposition aux substances cancérigènes telles que les substances toxiques de l’environnement et les HAP.
  • Éviter la fumée et la fumée de tabac.
  • L’exercice a un effet positif.