1Q-1 Évaluation Mastication
- Douleurs buccales ou dentaires
- Caries profondes
- Gingivite, parodontite
- Sensibilité dentaire accrue
- Absence de dents ou dents mal positionnées
- Édentation non compensée
- Malpositions dentaires (chevauchement, malformation)
- Prothèses dentaires mal ajustées
- Troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
- Bruxisme
- Luxation ou subluxation de l’ATM
- Arthrose de l’ATM
- Problèmes neurologiques ou musculaires
- Faiblesse des muscles masticateurs (ex. : myopathies, paralysies faciales)
- Maladies neurologiques (Parkinson, AVC, sclérose en plaques)
- Dystonie oromandibulaire
- Habitudes alimentaires et comportementales
- Alimentation trop molle ou mixée
- Prise de repas trop rapide
Manque d’habitude de mâcher (chez les personnes âgées ou après un long régime liquide)
- Troubles ORL et respiratoires
- Respiration buccale chronique
- Déviation de la cloison nasale, hypertrophie des amygdales ou des végétations
- Sécheresse buccale importante
- Troubles fonctionnels ou sensoriels
- Diminution de la proprioception buccale (moins bonne perception des mouvements)
- Dysfonction des nerfs impliqués dans la mastication (trijumeau, facial)
- Facteurs psychologiques et stress
- Tension musculaire excessive
- Troubles anxieux ou alimentaires (restriction volontaire, anorexie)
- Altération de la digestion des macronutriments :
- Protéines ⟶ putréfaction intestinale ⟶ production excessive d’amines biogènes et d’ammoniac ⟶ dysbiose de putréfaction ⟶ surcharge hépatique ⟶ risque de perméabilité intestinale accrue ⟶ hypersensibilité immunitaire ⟶ activation chronique du système immunitaire ⟶ inflammation systémique ⟶ potentialisation des pathologies auto-immunes
- Glucides ⟶ fermentation excessive ⟶ production accrue de gaz (H₂, CH₄, CO₂) ⟶ **dysbiose de fermentation** ⟶ prolifération bactérienne (SIBO) et fongique (candidose) ⟶ troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, alternance diarrhée-constipation) ⟶ mauvaise absorption des monosaccharides ⟶ hyperinsulinisme et résistance à l’insuline
- Lipides ⟶ ralentissement de la vidange gastrique ⟶ surcharge duodénale ⟶ diminution de l’émulsification biliaire ⟶ malabsorption des acides gras essentiels et des vitamines liposolubles (A, D, E, K) ⟶ risque accru de stéatorrhée et de déficit en vitamine K (troubles de la coagulation)
- Impact sur le microbiote intestinal :
- Mauvaise dégradation des fibres végétales ⟶ fermentation excessive ⟶ production de métabolites toxiques (alcool, aldéhydes) ⟶ perturbation du microbiote colique ⟶ diminution de l’absorption des micronutriments liés aux fibres (magnésium, calcium, fer, zinc) ⟶ déséquilibre minéral et osseux ⟶ risque accru d’ostéopénie et d’ostéoporose
- Baisse de la motilité intestinale (via le nerf vague) ⟶ ralentissement du transit ⟶ constipation chronique ⟶ **déséquilibre du microbiote colique** (favorisation de bactéries pro-inflammatoires) ⟶ augmentation du risque de syndrome de l’intestin irritable (SII)
- Conséquences systémiques :
- Moins bonne stimulation des sucs digestifs (hypochlorhydrie fonctionnelle) ⟶ mauvaise activation de la pepsine ⟶ protéolyse incomplète ⟶ carences en acides aminés essentiels ⟶ perte de masse musculaire et troubles neurocognitifs (carence en tyrosine, tryptophane, méthionine)
- Réduction du renforcement des os maxillaires et de l’ATM ⟶ atrophie musculaire des masséters et ptérygoïdiens ⟶ augmentation du risque de troubles de l’ATM (douleurs, craquements, verrouillage articulaire) ⟶ difficulté croissante à mastiquer ⟶ cercle vicieux aggravant la dysfonction masticatoire
- Réduction de l’effet de nettoyage mécanique des dents ⟶ augmentation du risque de caries, de plaque dentaire et de maladies parodontales ⟶ inflammation gingivale chronique ⟶ passage de bactéries pathogènes dans la circulation ⟶ augmentation du risque de maladies cardiovasculaires (endocardite bactérienne, athérosclérose)