12Q-2 Autres troubles (hors troubles climatériques)

  • Facteurs Hormonaux :
    • Diminution des œstrogènes : La baisse des œstrogènes altère la densité osseuse et perturbe le métabolisme lipidique, contribuant aux troubles cardiovasculaires et osseux non climactériques.
    • Dysrégulation de la progestérone : Un déséquilibre dans la production de progestérone peut affecter la fonction endométriale et métabolique.
  • Facteurs Métaboliques :
    • Résistance à l’insuline : Favorise l’apparition du syndrome métabolique et augmente le risque cardiovasculaire.
    • Modifications du profil lipidique : Un déséquilibre lipidique (augmentation des LDL et diminution des HDL) contribue aux complications cardiovasculaires.
  • Facteurs Osseux :
    • Ostéoporose : La perte osseuse accélérée par la baisse des œstrogènes augmente le risque de fractures.
  • Facteurs Génétiques :
    • Antécédents familiaux : Une prédisposition génétique peut accroître le risque de troubles cardiovasculaires, osseux et métaboliques.
  • Facteurs du Mode de Vie :
    • Alimentation et Inactivité : Une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique contribuent aux troubles métaboliques et cardiovasculaires.
    • Tabagisme et Consommation d’Alcool : Ces habitudes augmentent le risque de complications cardiovasculaires et osseuses après la ménopause.
  • Autres Facteurs :
    • Changements Neuroendocriniens : La dysrégulation d’autres axes hormonaux peut également favoriser divers troubles non climactériques.
    • Stress Chronique : Le stress prolongé peut exacerber les troubles métaboliques et cardiovasculaires post-ménopause.
  • Risque Cardiovasculaire Accru : Les modifications du profil lipidique et l’insulinorésistance augmentent le risque d’athérosclérose, d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.
  • Ostéoporose et Fractures : La baisse des œstrogènes entraîne une diminution de la densité osseuse, favorisant l’apparition d’ostéoporose et augmentant le risque de fractures.
  • Troubles Métaboliques : La résistance à l’insuline et les altérations du métabolisme lipidique contribuent au développement du syndrome métabolique et du diabète de type 2.
  • Déclin Fonctionnel : Les perturbations hormonales et métaboliques peuvent mener à une diminution de la force musculaire et de la mobilité, affectant l’autonomie.
  • Altération de la Qualité de Vie : L’ensemble de ces complications impacte la santé globale et le bien-être, entraînant une baisse de la qualité de vie post-ménopause.
Marqueurs de porosité

  • Test Lactinol – Mannitol
  • Zonuline (marqueur porosité du grêle) (sang ou selles)
  • LBP (marqueur pathologique quand augmenté) — colon
  • Alpha 1 antitrypsine (selles – médical) augmente que quand grave porosité
  • IgG alimentaires

Marqueurs de porosité intestinale

  • Test Lactulose-Mannitol (L/M ratio)
    • Principe : Mesure de l’absorption différentielle de deux sucres (lactulose et mannitol) après ingestion.
    • Interprétation :
      • Ratio L/M augmenté ⟶ hyperperméabilité intestinale (lactulose absorbé en excès)
      • Ratio L/M diminué ⟶ atrophie villositaire (malabsorption globale)
  • Zonuline (sang ou selles)
    • Principe : Protéine régulant l’ouverture des jonctions serrées dans l’intestin grêle.
    • Interprétation :
      • Zonuline augmentée ⟶ altération de la barrière intestinale, souvent liée à la consommation de gluten ou à une dysbiose.

Marqueurs de l’inflammation et de la perméabilité colique

  • LBP (LPS-Binding Protein)
    • Principe : Protéine se liant aux lipopolysaccharides bactériens (LPS) circulants.
    • Interprétation :
      • LBP augmentée ⟶ translocation bactérienne via une hyperperméabilité colique, activation immunitaire systémique.
  • Alpha-1 antitrypsine (selles)
    • Principe : Marqueur d’inflammation et de perméabilité intestinale sévère.
    • Interprétation :
      • Alpha-1 antitrypsine augmentée ⟶ fuite protéique intestinale, souvent associée à des atteintes graves de la muqueuse (ex. : maladie de Crohn active).

Marqueurs immunitaires et alimentaires

  • IgG spécifiques alimentaires (panel IgG)
    • Principe : Détection d’anticorps de type IgG dirigés contre des antigènes alimentaires (hypersensibilité retardée).
    • Interprétation :
      • IgG alimentaires augmentées ⟶ perméabilité intestinale facilitant le passage de macromolécules alimentaires ⟶ activation immunitaire chronique.
  • Calprotectine fécale
    • Principe : Marqueur d’inflammation intestinale neutrophile.
    • Interprétation :
      • Calprotectine augmentée ⟶ inflammation intestinale active, utile pour différencier une MICI d’un syndrome de l’intestin irritable.

Marqueurs complémentaires (selon le contexte clinique)

  • CRP ultrasensible (hs-CRP)
    • Principe : Marqueur systémique d’inflammation.
    • Interprétation :
      • hs-CRP augmentée ⟶ inflammation systémique de bas grade, souvent associée à une dysbiose et à une hyperperméabilité intestinale.
  • Dosage des acides gras dans le sang (profil lipidique)
    • Principe : Évaluation de l’absorption des graisses, utile pour détecter une malabsorption secondaire à un LGS.
    • Interprétation :
      • Déséquilibre en oméga-3/oméga-6 ⟶ possible altération de l’absorption des graisses, impact sur l’inflammation.