10Q-5 Déficit de progestérone
- Mauvaise santé buccale, dentaire
- Problème d’occlusion
1. Dysbiose et infections intestinales
- Déséquilibre du microbiote intestinal ⟶ diminution des bactéries bénéfiques (Lactobacillus, Bifidobacterium) ⟶ altération de la production de mucus protecteur
- Candidose intestinale chronique ⟶ production de toxines fongiques (acétaldéhyde) ⟶ inflammation de la muqueuse
- Infections bactériennes intestinales récurrentes (Clostridium difficile, Helicobacter pylori, SIBO) ⟶ inflammation et perturbation du renouvellement épithélial
2. Facteurs alimentaires
- Gluten (blé moderne, gliadine) et caséine ⟶ stimulation de la zonuline ⟶ ouverture anormale des jonctions serrées
- Excès d’aliments à IG rapides et hyperglycémie chronique ⟶ glycation des protéines intestinales ⟶ altération de la barrière
- Déficit en fibres prébiotiques ⟶ réduction de la production de butyrate (nourriture des entérocytes) ⟶ affaiblissement de la muqueuse
- Excès de protéines ou de graisses animales oxydées (aliments ultra-transformés, viandes grillées, AG trans) ⟶ stress oxydatif intestinal
- Présence de pesticides et perturbateurs endocriniens ⟶ augmentation de l’inflammation intestinale et du stress oxydatif
3. Facteurs liés au mode de vie
- Sport d’endurance excessif (ischémie-reperfusion) ⟶ augmentation de la perméabilité intestinale transitoire
- Jeûne prolongé sans adaptation progressive ⟶ diminution de la production de mucus protecteur
- Stress chronique et activation excessive du système nerveux sympathique ⟶ hypoperfusion de la muqueuse intestinale ⟶ baisse de la régénération cellulaire
4. Médicaments et traitements agressifs
- AINS (ibuprofène, aspirine, etc.) ⟶ inhibition des prostaglandines protectrices ⟶ augmentation de l’inflammation intestinale
- Corticoïdes prolongés ⟶ atrophie de la muqueuse intestinale
- Chimiothérapie et radiothérapie abdominale ⟶ destruction des cellules intestinales et ralentissement de la réparation tissulaire
- Alcool chronique ⟶ destruction directe des jonctions serrées et inflammation persistante
5. Déséquilibres hormonaux et carences nutritionnelles
- Déficit en œstrogènes (ménopause, syndrome des ovaires polykystiques – SOPK) ⟶ altération du microbiote et de la régénération épithéliale
- Obésité et résistance à l’insuline ⟶ activation chronique des voies inflammatoires intestinales
- Carences en zinc, vitamine D, vitamine A, glutamine ⟶ affaiblissement des jonctions serrées et de la réparation cellulaire
- Carence en magnésium ⟶ altération de la régulation du stress et des réponses inflammatoires
6. Déficience enzymatique et mauvaise digestion
- Hypochlorhydrie et insuffisance enzymatique pancréatique ⟶ digestion incomplète des protéines ⟶ augmentation de la charge antigénique intestinale
- Déficit en enzymes digestives et en bile ⟶ stagnation alimentaire ⟶ prolifération bactérienne et inflammation intestinale
- Déséquilibre du Cycle Menstruel
- Cycles irréguliers, aménorrhée ou oligoménorrhée.
- Syndrome prémenstruel exacerbé (maux de tête, rétention d’eau, irritabilité).
- Ménorragies (règles abondantes) dues à un endomètre mal stabilisé.
- Spotting prémenstruel indiquant une insuffisance lutéale.
- Infertilité et Difficulté à Maintenir une Grossesse
- Déficit en progestérone entraînant une insuffisance de la phase lutéale.
- Difficulté à implanter un embryon en raison d’un endomètre insuffisamment préparé.
- Augmentation du risque de fausses couches précoces.
- Dominance Œstrogénique et Pathologies Associées
- Hyperplasie de l’endomètre favorisant le développement de polypes et fibromes.
- Risque accru d’endométriose en raison d’un déséquilibre progestérone/œstrogènes.
- Augmentation du risque de cancers hormono-dépendants (sein, endomètre).
- Symptômes Neuropsychologiques
- Anxiété, irritabilité et troubles de l’humeur.
- Fatigue chronique et sensation d’épuisement.
- Dépression due à l’absence de l’effet neuroprotecteur de la progestérone.
- Prise de Poids et Troubles Métaboliques
- Rétention d’eau et gonflements (œdèmes).
- Prise de poids, en particulier abdominale.
- Résistance à l’insuline et augmentation du risque de syndrome métabolique.
- Impact sur la Densité Osseuse
- Ostéopénie et augmentation du risque d’ostéoporose.
- Fragilité osseuse due à l’absence d’effet protecteur de la progestérone.
- Altérations du Sommeil
- Insomnie ou sommeil non réparateur.
- Réveils nocturnes fréquents, notamment en seconde partie de cycle.
- Problèmes Dermatologiques
- Acné hormonale exacerbée en phase prémenstruelle.
- Peau sèche et perte d’élasticité.
- Cheveux plus fins, chute capillaire accentuée.
- Dosage des Hormones Stéroïdiennes
- Progestérone : Évaluation de la production en phase lutéale.
- Œstradiol (E2) : Analyse du rapport progestérone/œstrogènes.
- Ratio progestérone/œstradiol : Indicateur de dominance œstrogénique.
- Prégnénolone : Précurseur hormonal permettant d’évaluer un éventuel déficit en amont.
- Évaluation de l’Axe Hypothalamo-Hypophyso-Gonadique
- FSH (Hormone folliculo-stimulante) : Rôle dans la maturation folliculaire.
- LH (Hormone lutéinisante) : Influence sur l’ovulation et la production de progestérone.
- Testostérone totale et libre : Déséquilibre favorisant une conversion excessive en œstrogènes.
- SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) : Influence sur la biodisponibilité des hormones.
- Bilans Métaboliques et Inflammatoires
- Glycémie à jeun et HbA1c : Influence sur la sensibilité à l’insuline.
- Insulinémie : Détection d’une hyperinsulinémie pouvant affecter l’équilibre hormonal.
- Protéine C-Réactive (CRP) : Marqueur d’inflammation systémique.
- IL-6, TNF-α : Cytokines pro-inflammatoires pouvant perturber la progestérone.
- Évaluation du Métabolisme Hépatique
- Dosage des métabolites hormonaux (2-OH-E1, 4-OH-E1, 16α-OH-E1) : Métabolisme et élimination des œstrogènes.
- Bilan hépatique (ASAT, ALAT, GGT) : Capacité du foie à métaboliser les hormones.
- Bilan méthylation (SAMe, SAH) : Détection d’un déficit impactant l’élimination des hormones.
- Évaluation Thyroïdienne
- TSH (Thyroid-Stimulating Hormone) : Impact sur la production ovarienne.
- T4 libre, T3 libre : Métabolisme influençant la production de progestérone.
- rT3 (Reverse T3) : Indicateur de ralentissement métabolique lié au stress.
- Évaluation du Microbiote et de l’Élimination Intestinale
- β-Glucuronidase fécale : Influence sur la réabsorption des œstrogènes.
- Coproculture et analyse du microbiote : Influence sur la régulation hormonale.
- Marqueurs de perméabilité intestinale (Zonuline, LPS) : Impact sur l’exposition systémique aux œstrogènes non métabolisés.