04.4 – Flore de doderlein et œstrogènes

  • Œstrogènes
  • Glycogène muqueuse vaginale
  • ↗ Lactobacilles
  • Climat protecteur

Un microbiote riche en lactobacilles (non inners) =

  • Protecteur
  • Dépendant du niveau œstrogénique
  • Sécrétion d’acide lactique :
    • Limite développement des pathogènes (PH=4,5)
  • Sécrétion d’H2O2, de bactéricides
  • Compétition de substrat glycogénique
  • Production de surfactant
    • Limite l’adhésion des pathogènes
  • Les L. inners n’ont pas ces propriétés

Flore de Doderlein et œstrogènes :

  1. Lien avec les œstrogènes :

    • Les œstrogènes stimulent la production de glycogène dans la muqueuse vaginale.
    • Ce glycogène favorise la croissance des lactobacilles, éléments clés d’un microbiote vaginal sain.
    • Cela crée un climat protecteur pour le vagin.
  2. Rôle des lactobacilles :

    • Sécrétion d’acide lactique :
      • Abaisse le pH à environ 4,5, limitant ainsi le développement des pathogènes.
    • Production de peroxyde d’hydrogène (H₂O₂) :
      • Agit comme un bactéricide contre les agents pathogènes.
    • Utilisation compétitive du glycogène :
      • Les lactobacilles consomment le glycogène, réduisant la disponibilité pour les pathogènes.
    • Production de surfactants :
      • Empêche l’adhésion des pathogènes aux parois vaginales.
  3. Différences avec d’autres espèces de lactobacilles :

    • Les Lactobacillus inners ne possèdent pas les mêmes propriétés protectrices que les autres lactobacilles (par exemple, moins de production d’H₂O₂).
  4. Importance d’un microbiote vaginal riche en lactobacilles (non inners) :

    • Il agit comme un protecteur naturel.
    • Sa composition est dépendante des niveaux d’œstrogènes dans le corps.

Évaluation de la véracité :

Ces informations sont largement cohérentes avec les connaissances scientifiques actuelles concernant le rôle de la flore de Doderlein dans le microbiote vaginal. Voici les points confirmés :

  • Les œstrogènes favorisent le glycogène, aliment essentiel pour les lactobacilles.
  • Les lactobacilles (sauf certaines espèces comme Lactobacillus inners) produisent de l’acide lactique et du H₂O₂, qui protègent contre les pathogènes.
  • Le pH vaginal acide est un facteur clé de la protection naturelle contre les infections.